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Pollution de l’air : quels sont les principaux polluants ?

pollution de l'air

La pollution de l’air, tout le monde en parle mais qui sait vraiment de quoi il s’agit ? Seriez-vous capable de citer les principaux polluants placés sous surveillance quotidienne en raison de leur toxicité ? Pourtant, citadin ou pas, automobiliste ou piéton, jeune ou… plus très jeune : personne n’échappe à ce fléau. Alors prenez quelques minutes pour mieux connaître l’air que vous respirez.

Trop de pollution (dans l'air) tue la pollution ?

Malheureusement non. C’est même plutôt l’inverse…

Certains polluants produisent de nouveaux polluants lorsqu'ils entrent en interaction entre eux ou bien sous l'effet de conditions extérieures (soleil, chaleur, etc). 

C'est ainsi que l'on distingue des polluants primaires, qui émanent directement d’une source de pollution comme, par exemple, le dioxyde de carbone qui s'échappe des pots d’échappement des voitures ; et des polluants secondaires issus de réactions chimiques ou mécaniques.

Ainsi les polluants se multiplient plutôt qu'ils ne se neutralisent.

Pollution de l'air : la liste de vos pires ennemis

Voici donc, classés par ordre alphabétique, les polluants les plus toxiques suivis à la loupe, au quotidien, pour être en mesure de donner l'alerte lorsque les seuils sont dépassés.

Le monoxyde de carbone ou CO

Incolore, inodore et inflammable, on le croise à de multiples occasions dans la journée puisqu'il trouve sa source dans la combustion incomplète de carburants utilisés par nos voitures mais aussi de certains appareils de chauffage défectueux.

Est-il dangereux ? Oui, très ! Ce CO va se fixer dans notre corps à la place de l'hémoglobine du sang. Résultat, l'organisme ne parvient plus à s'oxygéner.

Comme si cela ne suffisait pas, ce polluant contribue aussi à l'effet de serre.

Les composés organiques volatiles ou COV

Présents dans les carburants et donc dans nos rues, ces COV s'invitent jusque dans nos intérieurs car on les retrouve dans des produits de la vie courante comme les cosmétiques, les colles, les peintures, les solvants, etc. 

De la mauvaise odeur au cancer en passant par la gêne respiratoire, ces polluants présentent tout un éventail d'effets nocifs pour l'homme. Ils sont aussi au premier rang des éléments qui entrent en compte dans la formation de l'ozone.

Les hydrocarbures aromatiques polycycliques ou HAP

Ces HAP sont formés par la combustion incomplète de carburants fossiles (pétrole, charbon), des feux de forêts mais aussi de la production industrielle (aciéries…) ou des gaz d’échappement des voitures. 

Ils peuvent même venir troubler vos barbecues… Lorsque vous grillez un aliment directement au contact d'une flamme cela entraîne un niveau élevé de HAP. Les fumées de combustion "contaminent" votre côte de boeuf ; alors soyez vigileant !

Les métaux toxiques

Peinture au plomb ou thermomètre au mercure ne sont plus les bienvenus dans notre home sweet home. Le plomb a également été banni de l'essence qui alimente nos voitures.

Avec eux le nickel, l'arsenic ou encore le cadmium ont été peu à peu évincés de nos quotidiens car ils affectent le système nerveux et de nombreuses fonctions du corps dans la mesure où ils perturbent les équilibres biologiques.

Le dioxyde d'azote ou NO2

Le NO2 provient principalement des transports et de l'industrie comme la plupart des polluants. Mais il résulte aussi des activités d'agriculture ou de transformation d'énergie.

Irritant pour les bronches, sa présence est donc particulièrement surveillée par les personnes asthmatiques ou les jeunes parents qui redoutent des infections pulmonaires chez leurs enfants.

L'ozone ou O3

A la base, l'ozone nous "protège". Cette fameuse couche d'ozone constitue un filtre qui nous préserve des effets néfastes des ultraviolets. 

Mais certains polluants ont troué ce filtre. Conséquence : de fortes concentrations en ozone sont régulièrement constatées en été ; ce sont les "pics d'ozone".

Or l'ozone pénètre facilement jusqu'aux voies respiratoires les plus fines ; provoquant toux et irritations occulaires. Son effet sur l'environnement est tout aussi néfaste puisqu'elle amoindrit le rendement des cultures et contribue à l'effet de serre. 

Les particules en suspension ou PM

Si vous ne connaissiez pas leur nom "scientifique", vous avez déjà pu constater leur effet. Les murs noircis des bâtiments et des monuments ? Vos bronches irritées certains matins ? C'est l'oeuvre des particules – ou poussières – en suspension.

Issues de la combustion des matières fossiles, du transport et des activités industrielles, elles sont microscopiques – de moins de 10 micromètres pour les PM10 et moins de 2,5 micromètres pour les PM2,5 – mais c'est justement cela qui les rend dangereuses.
Les plus fines s'infiltrent au plus profond de vos poumons

Le dioxyde de soufre ou SO2

Ce polluant issu de la combustion de matières fossiles contenant du soufre (charbon, fioul, etc) est majoritairement présent dans les environs des centres industriels (raffinerie, métallurgie, etc) ou des grands axes routiers. Mais il est aussi rejeté par de multiples sources domestiques comme votre chauffage ou votre voiture qui roule au diesel.

Enfin, la nature aussi est parfois source de pollution. Si, si ! Les volcans, par exemple, émettent du dioxyde de soufre.

Ses effets irritants attaquent vos muqueuses, votre peau et vos poumons. Rien que ça ! Et l'impact sur l'environnement n'est pas plus réjouissant. Par exemple, au contact de l'humidité, le SO2 se transforme en acide sulfurique ce quoi génère des pluies acides.

On peut tout de même se féliciter du fait que les mesures prises depuis une quinzaine d'années pour limiter la présence de ce polluant (règlementation de la production, limitation du souffre dans les carburants automobiles, etc) portent leurs fruits.

Surveiller la pollution de l'air

Dans chaque région, des organismes surveillent l'air que nous respirons pour déterminer la quantité de ces polluants dangereux et tirer la sonnette d'alarme lorsque les seuils fixés sont dépassés.

A votre échelle, vous pouvez surveiller la qualité de l'air de votre home sweet home – bien souvent beaucoup plus pollué qu'on ne le croit – ainsi que celle de l'air extérieur avec la Station connectée Sowee.
Mieux informé, vous pourrez adapter votre agenda (différer votre jogging d'une journée par exemple) et améliorez votre confort (Sowee vous alerte quand il est temps d'aérer la pièce).

Alors, respirez !

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