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Véhicule électrique : d’hier à aujourd’hui, d’aujourd’hui à demain

voiture-elec-energieEn juillet dernier, le ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot, présentait le « plan climat » du gouvernement, prévoyant notamment la fin des ventes de voitures à essence et diesel d’ici 2040. Ok, le ressenti est le même que si on faisait un prêt bancaire sur 25 ans : 2040, c’est dans une é-ter-ni-té ! N’empêche que, cette annonce marque un pas de plus vers le choix du véhicule élec’. Comme nous l’annoncions ici, la route est encore longue, mais nous l’avons quand même empruntée. L’occasion de regarder dans le rétro et de revenir sur l’évolution du véhicule élec', d’hier à aujourd’hui, d’aujourd’hui à demain.

Les débuts du véhicule électrique

Un héritage du… 19e siècle

À votre avis, à quand remonte la toute première voiture élec’ ? On parie que vous n’oseriez pas aller plus loin que le début du 20e siècle. Pourtant, la date officielle est… 1834 (et 1830 pour le premier prototype). Oui, oui, sans plaisanter. Il aura fallu attendre 1852 pour la première commercialisation et 1859 pour le 1er modèle avec batterie rechargeable.

Mais alors, que s’est-il passé pour que cette innovation soit tombée dans l’oubli autant de temps ?

Tout d’abord, elle n’est pas tombée dans l’oubli tout de suite. La voiture électrique a connu de beaux jours (notamment au début du 20e siècle) avant de se faire détrôner, entre 1910 et 1920, par les modèles à essence dont la mythique Ford, plus puissante et moins chère.

Un retour timide sur le devant de la scène

Pendant plusieurs dizaines d’années, on n’en parle plus. Jusqu’au choc pétrolier des années 70. Là, elle suscite de nouveau l’attention. Pas plus. Car, si elle est considérée comme une alternative aux véhicules à pétrole, elle reste chère. Il faut attendre 1990 pour que l’idée se concrétise, avec la mise en place du Zero Emission Vehicle (ZEV) en Californie, qui impose aux grands constructeurs américains de réaliser au moins 2% de leur vente avec des véhicules zéro émission. Le véhicule élec’ gagne du terrain, mais les coûts et le manque de performance du véhicule font que le marché reste timide, aux Etats-Unis comme en France.

Le véhicule élec’ en 2017

Quand élec’ rime avec écolo

Plus de 25 ans plus tard, en 2017, les avancées technologiques du côté des constructeurs automobiles ont fait du chemin tandis que la prise de conscience sur le développement durable s’inscrit nettement dans les modes de vie et de consommation.

Ainsi, du haut de ses 170 ans de hauts et de bas dans l’opinion publique, la voiture élec’ commence enfin à être prise au sérieux.

Une voiture plus autonome et des recharges plus innovantes

C’est qu’avec les 378 km promis par la nouvelle Nissan Leaf, on a franchi un cap. Un cap « suffisant » pour des Français qui parcourent en moyenne 11 000 km par an et en grande majorité moins de 50 km par jour.

Le progrès se fait également sentir avec les recharges. Non seulement les stations services poussent comme des champignons, mais en plus, elles se diversifient (puissance normale, rapide ou semi-rapide) et s’invitent de plus en plus à la maison avec des modèles connectés qui permettent de lancer la recharge depuis son smartphone.

Zoom sur la recharge connectée

La borne de recharge Sowee est un condensé de tous ces avantages regroupés en 1 : recharge accélérée en 5h au lieu de 10 ou 13 heures avec une prise renforcée + pilotage depuis son canapé. What else ?

Ce qui devra changer

Vous l’avez compris, tout est mis en œuvre pour séduire les particuliers. Mais… justement, il y a un « mais ». Car sans vouloir radoter, le coût du véhicule élec’ reste élevé et représente le premier frein psychologique à l’achat. Dans la même logique, malgré les progrès significatifs réalisés, le combo « logistique, autonomie, kilométrage et puissance » représente une autre limite, qui n’arrange pas le rapport logistique/prix du côté du grand public.

Rouler en élec’ demain

Le véhicule élec’ s’installe doucement mais sûrement

Il faut l’admettre, le paysage automobile ne sera pas 100% élec’ de sitôt, pour toutes les raisons évoquées plus haut. N’empêche que, si on se projette à 2040 (date annoncée pour le projet de « fin des véhicules diesel et essence ») l’ère de l’élec’ semble bel et bien sur la bonne voie.

Non seulement, ces 20 années laissent du temps aux constructeurs automobiles pour plancher sur des modèles plus performants et plus accessibles (croyons-y), mais en plus, l’État peut prévoir davantage d’infrastructure, et… les particuliers peuvent économiser pour s’acheter LA voiture électrique (on plaisante).

Plus sérieusement, le fait de conduire à l’élec’ a de fortes chances de s’ancrer, d’années en années, dans les projets et habitudes de vie (d’autant qu’on s’habitue vite au confort de conduire un véhicule élec’ pour lequel le silence est d’or). En effet, cette tendance va de pair avec la conscience collective, de plus en plus tournée vers un futur où chacun cherche des solutions pour polluer moins et dépenser moins de ressources naturelles.

Les transports publics mènent la danse

Les transports publics nous habituent déjà à circuler en mode « élec’ ». Après les tramways et le succès du service public d’automobiles élec’ en libre service « Autolib’ » en région parisienne, la mise en place de bus électriques ne saurait tarder, puisque leur trajet prédictible permet d’envisager une recharge en début et en fin de course.

Reste à rendre cette expérience accessible à l’échelle des particuliers pour que, demain, se déplacer à l’élec’ devienne la norme…

 

Station et Borne connectées Sowee + Nissan LEAF

Pour célébrer l’ouverture des commandes de la toute Nouvelle Nissan LEAF, Nissan et Sowee se sont associés afin d’offrir en exclusivité, aux 100 premiers clients Nissan LEAF de cette série spéciale 2.ZERO, la Station et la Borne de recharge connectées Sowee ainsi que leur installation. 

Un quota vite atteint, preuve que le véhicule électrique a de beaux jours devant lui 🙂 

 

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